La grenouille qui ne savait pas qu’elle était cuite… et autres leçons de vie – Olivier Clerc

A la façon des fables de la Fontaine des temps modernes, l’auteur s’appuie sur la puissance des métaphores pour nous inviter à réfléchir sur nous, sur notre rapport aux autres, sur la vie…. des sujets hautement philosophiques. Agréable à lire il ouvre notre conscience.

L’auteur nous propose en complément ses éclairages afin de faciliter l’interprétation et nourrir notre imaginaire comme nos réflexions.

Pour ma part, il m’arrive régulièrement d’utiliser ces histoires lorsque j’accompagne des personnes en bilan de compétences, en coaching. Souvent elles libèrent la parole et activent nos hémisphères cérébraux en permettant au droit d’imaginer, innover, sortir du cadre habituel de réflexion et au gauche de décomposer et analyser pour adapter à soi et progresser.

Alors si vous ne voulez pas vous laisser surprendre comme cette grenouille et griller vos neurones sans vous en rendre compte, n’hésitez plus à lire ce bouquin « rempli de sagesse et d’optimisme » et réveillez vous !


grenouille-qui-ne-savait-pas-qu-elle-etait-cuite-9782501087704_0

✗ Titre du livre : La grenouille qui ne savait pas qu’elle était cuite…

✗ Auteur : Olivier Clerc

✗ Editeur : Editions Jean-Claude Lattès

✗ Collection : Marabout Poche

✗ Date d’édition : 2005

✗ Nombre de pages : 179

« Sept fables emplies de sagesse et d’optimisme. Imaginons une marmite remplie d’eau froide, dans laquelle nage tranquillement une grenouille… Le feu allumé sous la marmite, l’eau chauffe doucement, la température est agréable, la grenouille continue de nager. En réalité, elle ne se rend pas compte du danger… et finit par cuire. Jetez la même grenouille dans la marmite d’eau à 50°, un réflexe de rejet lui sauvera la vie. »


LE POUVOIR DE CE LIVRE

Il crée un espace ludique de réflexion sur soi


LE LIVRE EN BREF

Sept métaphores animalières ou végétales, un peu à la façon des fables de la Fontaine, sept leçons de vie  qui invitent à la réflexion de façon ludique en vue de nous améliorer, de progresser.

  1. La métaphore de la grenouille nous montre qu’il faut savoir se remettre en question et ne pas se laisser aller à la facilité, savoir détecter les changements qui surviennent dans notre société avec lenteur.
  2. La métaphore du bambou chinois nous incite à être patient « semer aujourd’hui pour récolter plus tard. »
  3. La métaphore de la cire et l’eau chaude nous enseigne qu’une première impression laisse une trace qui influera fortement les empreintes suivantes.
  4. La métaphore du papillon et du cocon nous démontre que certaines épreuves sont indispensables pour se développer. Nos efforts nous permettant de nous dépasser, d’évoluer.
  5. La métaphore du champ magnétique et de la limaille nous suggère de ne pas s’arrêter aux apparences, de remonter aux causes premières. Le changement pour être durable doit se faire en profondeur sous peine de retomber sinon dans les mêmes schémas.
  6. La métaphore de l’oeuf et du poussin nous montre que tout individu a besoin au départ d’un cadre, avec des limites et de l’affection pour se construire et finir par prendre son envol.
  7. La métaphore de la vipère de Quinton nous explique qu’il est bon de savoir faire le tri dans tout ce qui nous a été transmis depuis l’enfance afin de ne pas conserver des éléments qui ne nous conviendraient plus et pourraient nous ralentir.

Comme l’écrit l’auteur : « sans la vision d’un meilleur possible, comment pouvons-nous progresser ? Sans horizon vers lequel tendre, à quoi bon nous bouger ? L’idéal est un remède à la fois au statu quo et au déclin. »


EXTRAITS

Je vous propose quelques extraits qui me parlent et que j’utilise aujourd’hui dans le cadre de mes activités de consultante en évolution professionnelle et en formation :

« Le paradoxe de l’évolution personnelle, c’est que, à chaque étape, je prends rétrospectivement conscience du degré auquel, à la précédente, je n’étais pas libre, pas conscient, pas éclairé, par rapport au niveau que j’ai désormais atteint… »

« …ce n’est pas parce que nous ne voyons rien qu’il ne se passe rien… la plupart de nos entreprises et de nos projets ont besoin d’une phase plus ou moins longue de maturation dans l’obscurité, avant que nous ne puissions les présenter au grand jour… l’artiste, le créateur doivent aussi savoir porter leur projet dans leur coeur et leur esprit, le nourrir longuement de leu amour, de leur inspiration et de leur espoir, avant de l’exposer au regard d’autrui. »

« …mettre davantage de conscience à chaque début, chaque première, chaque défloration d’une situation nouvelle… Une bonne fin prépare donc un bon début. Un bon début favorise un bon parcours… et rend plus probable une bonne fin ».

« Une aide mal inspirée peu ainsi se révéler nuisible, voire mortelle… En apportant quelque chose de l’extérieur, on prive autrui de l’effort d’aller le chercher en lui, effort qui le renforcerait et le conduirait à se dépasser en permanence… notre aide doit soutenir l’effort permettant à autrui d’accéder à ses propres ressources internes et non pas rendre cet effort superflu, en lui substituant la facilité et la dépendance extérieur ».


A PROPOS DE L’AUTEUR

Olivier Clerc,  auteur, formateur, traducteur, est spécialisé dans tout ce qui contribue au mieux être individuel et collectif. Il anime également un site internet www.olivierclerc.com sur lequel il publie ses réflexions sur le pardon.

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *