Une véritable découverte, un autre regard sur le monde et le rapport aux autres, un souffle d’optimisme qui nous est offert dans ce livre.
Pour votre culture générale, ce livre est à lire car il est nourri de nombreux détails sur la culture chinoise sans jamais être lourd ou donneur de leçon.
Loin d’opposer les cultures occidentales et chinoises, l’auteur propose de découvrir la culture asiatique pour mieux sortir du cadre offert dans notre propre culture et s’enrichir de visions différentes.
Et si ces différences ne trouvent pas écho en nous, elles ne nous laissent pas indifférents et évitent certaines croyances erronées qui reposent sur une méconnaissance de la culture chinoise.
Beaucoup des explications de l’auteur nous interpellent, nous permettent de réfléchir différemment.
Ce livre est inspirant et positif !
Son pouvoir : proposer d’autres clés qui peuvent conduire à la réussite
« Dans un monde désormais multipolaire et interdépendant, l’heure est venue d’échanger non seulement nos marchandises mais aussi nos sagesses. Il y a chez les Chinois des idées et des façons de faire dont nous gagnerions à nous inspirer à la fois pour notre développement personnel et notre pratique en affaires. Il ne s’agit pas de devenir chinois mais de réveiller le Chinois qui sommeille en nous. »
✗ Titre du livre : Le paradoxe du poisson rouge
✗ Auteur : Hesna Cailliau
✗ Editeur : Editions Saint-Simon
✗ Date d’édition : 2015
✗ Nombre de pages : 140
A PROPOS DE L’AUTEUR :
Hesna Cailliau est née d’un père turc de tradition musulmane et d’une mère danoise de tradition protestante, Hesna Cailliau est mariée à un français de tradition catholique. Diplômée de science Pô et de sociologie, universitaire, et expert auprès de chefs d’entreprise, elle a pu constater dans sa vie combien les religions aident à comprendre les mentalités. Ses voyages en Asie et en Occident lui font dire : « on ne connaît l’âme d’un peuple qu’à travers ses qualités. » Aussi montre-t-elle dans cet essai l’influence positive de la connaissance d’autres cultures. (biographe extraite de Babelio.com)
RESUME DE L’OUVRAGE :
Dans l’introduction nous découvrons les symboles clés de la culture chinoise et ce que l’auteur va nous décrypter ensuite.
Puis elle nous détaille en 8 chapitres les vertus de la Carpe Koi, à savoir :
- Ne se fixer aucun port
- Ne viser aucun but
- Vivre dans l’instant présent
- Ignorer la ligne droite
- Se mouvoir avec aisance dans l’incertitude
- Vivre en réseau
- Rester calme et serein
- Remonter à la source
« Dans un monde désormais multipolaire et interdépendant, l’heure est venue d’échanger non seulement nos marchandises mais aussi nos sagesses. Il y a chez les Chinois des idées et des façons de faire dont nous gagnerions à nous inspirer à la fois pour notre développement personnel et notre pratique en affaires. Il ne s’agit pas de devenir chinois mais de réveiller le Chinois qui sommeille en nous. »
En naviguant entre la Chine et l’Occident, elle nous permet de comprendre les fondements de la culture chinoise et de découvrir des pans de la culture occidentale.
EXTRAITS
Intro : « Le poisson rouge est célébré en Chine depuis la nuit des temps… il s’agit du Carpe Koi, grande et majestueuse… Elle est sacrée parce qu’elle ressemble à un petit dragon…
Le rouge est la couleur de prédilection car elle a la propriété de faire fuir les mauvais esprits. Il symbolise la joie de vivre et la force créatrice…
… ont développé une forme de pensée différente de la nôtre, non pas linéaire et rationnelle mais circulaire et en réseau… »
Je vous propose un extrait par chapitre.
- « Etre sans idée ne veut pas dire ne pas en avoir mais n’en privilégier aucune, n’être prisonnier d’aucune pour mieux s’adapter aux situations toujours changeantes »
- « La fixation sur un but présente pour la sagesse chinoise deux inconvénients : elle est source de tension…. et elle ne permet pas de voir ce qui se passe à la hauteur du sol et donc de saisir les opportunités qui se présentent. »
- « Rien n’est écrit d’avance, l’avenir sera celui des germes que l’on aura choisi de cultiver. » « Change et ton destin changera, recommandent les bouddhistes ».
- « …Les chinois ont développé l’art du détour et de l’esquive… Approfondir est plus important que clarifier. C’est la raison pour laquelle ils accordent tant d’importance aux détails…La contre partie est leur difficulté à synthétiser… »
- « Etre détaché ne veut pas dire être indifférent et insensible mais ne pas se laisser tâcher par les événements extérieurs à l’image de la fleur de lotus qui poussent dans les marécages et demeure immaculée. .e sage est la parfaite incarnation du détachement : il accueille mais ne retient pas. »
- « Encore que l’important n’est pas tant ce que tu es ou ce que je suis mais ce qui s’établit entre moi et toi… Il existe deux types d’êtres humains : les êtres de peu, préoccupés de leurs propres intérêts, et les êtres de bien, préoccupés de l’intérêt général. »
- « Si tu es serein, tu pourras surfer sur la vague, si tu as peur, elle t’engloutra. Tel est l’esprit zen. »